Les Phares d'Ouessant
![photo du phare du Stiff par Gzen92, CC BY-SA 4.0](https://www.ouessant.bzh/wp-content/uploads/2024/09/256px-Phare_du_Stiff__Ouessant_.webp)
Le phare du Stiff
Ne ratez pas la visite de l‘un des plus anciens phares de France, construit par Vauban à la fin du XVIIe siècle, le seul que l’on peut visiter sur l’île. Vous pourrez découvrir son histoire, la vie des anciens gardiens du phare et admirer depuis son sommet une vue unique sur Ouessant et l’archipel de Molène. Le site du phare du Stiff est géré par Ar(t) Stiff et ACANB-Ouessant (association conservatoire de l’Abeille noire bretonne-Ouessant), avec le soutien du Conservatoire du littoral et de la mairie d’Ouessant.
![Phare de Créac'h par Totodu74, sous licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0.](https://www.ouessant.bzh/wp-content/uploads/2024/09/Phare_de_Creach-scaled-1-768x1024.webp)
Le phare du Créach
Un des phares les plus puissants au monde… C’est la coupure entre la Manche et l’Atlantique. Identifiable par sa tour de 55m de haut (75m par rapport au niveau de la mer), à bandes blanches et noires, il guide l’entrée des bateaux dans la Manche. Allumé en 1863, électrifié en 1888, doté d’un feu-éclair en 1901 et de lampes au xénon en 1971, le Créac’h, qui signifie « promontoire » en breton, est l’un des phares les plus puissants du monde.
La disposition de ses 4 lentilles sur 2 niveaux est unique en son genre ; 2 éclats blancs toutes les 10 secondes ; sa portée est de 32 milles. Le Créac’h balise l’une des routes maritimes les plus fréquentées de l’Atlantique. Un puissant radio-phare et une corne de brume portant à 18 km complètent son équipement.
Actuellement en travaux, le phare devrait ouvrir au public en 2026, en même temps que le musée des Phares et Balises après ses travaux de rénovation et de modernisation.
![Photo du phare de la Jument datant de 1912.](https://www.ouessant.bzh/wp-content/uploads/2024/09/Phare_de_la_Jument_1912.webp)
Le phare de la Jument
Phare en mer construit au sud-ouest de l’île. Haut de 47m, le phare se signale par ses trois éclats rouges toutes les quinze secondes et sa sirène de brume. Sa portée est de 19 milles. Automatisé en juillet 1991, le phare est désormais télécommandé à partir du Créac’h.
C’est après avoir réchappé de justesse à un naufrage dans les parages de l’île en 1878 que Charles-Eugène Potron « rentier de son état », s’engagea à léguer 400 000 francs or afin d’ériger un nouveau phare, à condition de le réaliser en seulement sept années. Le chantier, premier du genre aux abords d’Ouessant, s’ouvrit en 1904 sur le rocher Ar Gazek-Koz (la vieille jument).
Le défi fut relevé au prix de multiples dangers mais la consolidation de cette impressionnante tour octogonale se poursuivit jusqu’en 1940. La Jument, ancré dans le roc par quatre câbles sous tension, est classé dans la catégorie des Enfers
![Image du phare de Kéréon](https://www.ouessant.bzh/wp-content/uploads/2024/09/512px-Bretagne__Lighthouse__20151008_115241-S.webp)
Le phare de Kéréon
Phare en mer construit au sud-est de l’île; À 3 km au sud-est de l’île d’Ouessant, dans le passage du Fromveur (courant très violent, pouvant atteindre 16 km à l’heure, dont le nom breton signifie « grande frayeur »), Kéréon est bâti sur l’écueil de Men Tensel, « la pierre hargneuse ».
Entamée en 1907, sa construction put se poursuivre dans des conditions extrêmes, grâce à un don des descendants deCharles-Marie Le Drall de Kéreon (enseigne de vaisseau de la Royale condamné à mort à l’âge de 19 ans en 1794).
Surnommé « le Palace » en raison de son plancher en marqueterie et de ses lambris en chêne de Hongrie, Kéreon fut le dernier phare monument érigé en mer. Alimenté en pétrole jusqu’en 1972, il est désormais électrifié grâce à une éolienne et est automatisé. Sa hauteur est de 41m (38m par rapport au niveau de la mer) et sa portée de 17 milles. Son feu blanc et rouge, 1 éclat long-1 éclat court toutes les 24 secondes, signale les récifs à fleur d’eau qui se trouvent entre le phare et la côte.
![Phare Nividic](https://www.ouessant.bzh/wp-content/uploads/2024/09/512px-Ushant_-_Nividic_Lighthouse__24727103385_.webp)
Le phare de Nividic
Phare en mer situé à la pointe ouest de l’île, dont le nom signifie la « tempe » en breton. Construit entre 1911 et 1934, arrêté cinq ans plus tard, il fut réhabilité et automatisé en 1959. Jusqu’en 1972, c’est le Créac’h qui l’alimenta en électricité : les pylônes bétonnés servaient au téléphérique qui reliait le phare à la terre.
À cette date fut construit une plate forme pour permettre aux hélicoptères de se poser et de le ravitailler en carburant. Sa hauteur est de 36m (31m par rapport au niveau de la mer), feu blanc (9 éclats en 10 secondes), et sa portée est de 9 milles.