Comprendre les noms de famille ouessantins
Un tableau où on peut chercher l’origine des noms de famille de Ouessant pour en apprendre plus sur l’histoire de notre famille. On peut aussi en apprendre plus sur la globalité des noms de familles bretons.
Nom de famille | Définition |
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AITELADI-MINIOU | Le premier nom semble basé sur le radical germanique ADAL, noble, auquel la terminaison ADI confierait une forme féminine. MINIOU, nom breton d'origine toponymique est une contraction de MENEZIOU, montagnes. |
AMANDRU | Contient probablement AMAND, du verbe AMARER, aimer. Le 2ème terme pourrait être une altération de RY issu du germanique RIC, roi, riche. Ceci confierait au nom le sens de toi bien aimé. |
AMAUDRU | Variante probable du précédent. A défaut, nous aurions une évolution de AMALRIC avec AMAL, fort, et RIC, roi, riche. |
AMIS | Origine française. AMI se rapprochait, au Moyen-Age, des sens d'amant et de parent. |
ARHAN | Origine bretonne. Evolué de ADGAN, il se traduirait par descendant d'une bonne lignée. |
AUFFRET | Probable origine germanique. Comprend ALT, noble, élevé et FRIT, paix. Il s'est appliqué à un homme profondément acquis à la notion de paix. |
AVRIL | Origine française. Surnom attribué à une personne née au mois d'avril. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1763. |
AXELSSON | Se traduit par fils d'AXEL; prénom à l'origine, celui-ci vient du latin, AXIS, axe. |
BARAZER DE LANNURIEN | Origine bretonne. Arbarazer était l'appellation du tonnelier. Il est déterminé par le toponyme LANNURIEN, la lande à URIEN. |
BARS | Nom breton pour le poète, le barde, ARBARZH. |
BAUDE | Origine germanique. S'appliquait à une personne audacieuse. |
BAY-LUCET | Le premier composant pourrait avoir 2 origines: soit surnom issu de la couleur bai, soit surnom issu du breton BEI, stupide. Quant à LUCET, il est diminutif de LUC, nom d'un évangéliste, dont l'étymologie contient une notion de pureté et de lumière. |
BELLEVENUE | Nom à contenu affectif équivalent à BIENVENU. |
BENOIT-SCHOEMACKER | Le premier composant est construit sur l'adjectif BENI. Le deuxième composant, d'origine germanique, s'appliquait au fabricant de chaussures puis au cordonnier. |
BER | S'il est d'origine bretonne, il correspond à l'adjectif court et pouvait servir à surnommer un courtaud. D'origine germanique, il s'appliquait à une personne puissante comme un ours. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1687. |
BERNARD | Origine germanique. Contient BERN, ours, et HARD, fort, hardi; il se traduit par puissant comme un ours. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1686. On trouve un Pierre BERNARD, sauveteur de Lampaul et un Bon BERNARD, sauveteur du Stiff, lors de la tragédie du DRUMMOND CASTLE. |
BERTHELE- BERTHELET | Est un diminutif de BERTAUD qui, d'origine germanique, comprend BERT, brillant, et WALD, diriger, gérer. Il se traduirait par excellent chef. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1688. On trouve un Antoine BERTHELE, sauveteur lors de la tragédie du DRUMMOND CASTLE. |
BIHAN | Origine bretonne. Il signifie petit. |
BIZIEN | Origine bretonne. Issu d'un ancien BUDGEN, composé de BUD, victoire et de GEN, naissance, il se traduirait par de la race des vainqueurs. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1717. |
BLAINVILLE | Origine toponymique française. Il concernait le domaine d'habitation d'un dénommé BLAIN qui a pu être attribué comme surnom au sens probable de mouton. |
BLEOMELEN | Origine bretonne. Surnom donné à une personne aux cheveux jaunes, blonds. |
BOLLORE = BOLORE | Origine toponymique bretonne. Composé de BOT, buisson, et de LORE, laurier, il désigne le buisson de laurier. |
BON | Origine française. Cet adjectif avait, au Moyen-Age, le sens de brave. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1690. On trouve un Jacques BON, patron, venant du Stiff, lors de la tragédie du DRUMMOND CASTLE. |
BONNAFOUX | Origine toponymique française. Dans le midi, il était employé pour bonne fosse avec la signification de bon fossé. |
BOSSARD | Peut avoir deux origines: le germanique BOS-HARD qui signifiait très méchant, ou le Français issu de BOSSE surnommant un bossu. |
BOTQUELEN | Origine toponymique bretonne. Composé de bod, buisson, bosquet et de kelenn, houx, il correspond au buisson de houx. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1689. |
BOUFFORT | A servi à surnommer quelqu'un de gourmand. |
BOUGUEN | Pourrait être le surnom attribué à une personne joufflue; joue se dit BOUGENN en breton. |
BOULAY | Origine toponymique française. Autre forme de BOULAIE, plantation de bouleaux. |
BOULIC | Origine bretonne. Diminutif de boull, rond, il concernait une personne rondouillarde. |
BOURBAO | Origine bretonne. Constitué de BOUR, gros, et de PAO, patte, il qualifiait une personne aux grosses jambes. |
BOURDERIOU | Origine toponymique bretonne. Il désignait, la BORDE, la métairie à RIOU. |
BRANELLEC | Origine bretonne. BRANELLEK qualifie quelqu'un qui se déplace avec ses béquilles. |
BROUILLARD | Origine française. A servi pour surnommer quelqu'un qui aimait à compliquer les choses. |
BUCAILLE | Origine toponymique française. Au Moyen-Age, la souche d'arbre était parfois appelée BUC ou BUQUE d'où la dénomination BUCAILLE pour un endroit garni de souches. |
CADIOU | Origine bretonne. Constitué de KAD, combattant, guerrier, et du suffixe augmentatif IOU, il a un sens voisin de celui de belliqueux. |
CAIN | Origine bretonne. Utilisé pour qualifier un bel homme. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1687. On retrouve un Jean-Marie CAIN, patron du canot du STIFF fin XIXe siècle, décoré de la légion d'honneur. |
CALOC | Origine bretonne. Il veut dire entier, viril. A donné le breton KELLEK. |
CAMPION | Origine française. Équivaut à champion. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1689. |
CARIOU | Origine bretonne. Constitué de CAR, ami, parent, et du suffixe augmentatif IOU, il s'appliquait à un ami très proche. |
CARTERON | Origine française. On appelait ainsi le charron dans certaines régions. |
CARVAL | Avec beaucoup d'hésitation, nous proposerons une variante de CALVAR, nom d'origine toponymique désignant le calvaire. |
CASSEAU | Origine toponymique française. Il est dérivé de CASSE, ancien nom du chêne dans le Sud de la France. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1716. |
CHALM | Origine toponymique celtique. Le relief en plateau dénudé appelé CALM dans le Sud a donné CHALM dans le Nord. |
CHAPALAIN | Origine française. Désignait la personne qui exerçait la charge de chapelain d'une église. |
CHARLET | Diminutif de CHARLES. Celui-ci vient du germanique CARL, mâle, homme viril. |
CLAQUIN | Vient du verbe claquer au sens de faire un bruit sec; il a pu s'appliquer à une personne qui répondait sèchement. C'est aussi le nom d'une monnaie. |
CLOAREC | Origine bretonne. KLOAREG traduit par clerc, s'appliquait au jeune séminariste. |
CLOÂTRE | Origine toponymique. Le breton KLOASTR a été emprunté au vieux français CLOISTRE au sens de cloître. |
COLIN | Diminutif de COLAS qui est lui-même une aphérèse de NICOLAS. Etymologiquement, il serait rendu par vainqueur particulièrement louable. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1706. |
COLLOC | Origine bretonne. S'appliquait à une personne tendre, câline. |
CONAN ou CONNAN | Origine bretonne. Diminutif du vieux-breton CON, éminent, élevé, il déterminait, comme ce dernier, une personne de haute dignité. |
COQUERELLE | Origine française. Surnom attribué à une personne qui élevait des coqs, c'est à dire de la volaille. |
CORNEN | Origine bretonne. Construit sur le radical CORN, corne, il se réfère, comme surnom, à celui qui portait des cornes, c'est-à-dire, chez les Celtes, un casque pourvu de cornes. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1789. |
COSTA | Origine toponymique. On y retrouve CÔTE, initialement COSTE, au sens de lieu en pente. |
COTONEA | Origine toponymique bretonne. Variante de COATANEA, contraction de COAT ANNEAC'H, il se traduit par le bois d'en haut. |
COURTADE | Origine toponymique française. Pourrait avoir désigné localement, l'endroit dépendant d'une cour (seigneuriale). |
COZAN | Origine bretonne. Diminutif de COZ, vieux, ancien; breton KOZH. |
CREAC'H | Origine toponymique bretonne. Désignant une hauteur, une colline, il a donné le breton actuel KREC'H. On trouve un François CREAC'H, sauveteur de Lampaul, lors de la tragédie du DRUMMOND CASTLE. |
CREACH | Cette variante du précédent ignore le C'H et conduit à une prononciation francisée du nom. |
CREN | Origine bretonne. Ainsi ont été surnommées soit des personnes de taille moyenne, soit (et c'est plus probable) des personnes nettes dans leurs réponses, des personnes au caractère entier. |
CROZON | Origine toponymique bretonne. Il est construit sur le radical KRAV, côte pierreuse ou colline pierreuse. |
CUILLANDRE | Variante de COUILLANDRE, ce nom emprunté au Français, a servi à dénommer des personnes viriles. |
CUSSEAU | Variante du vieux français CUISSEL, partie d'armure protégeant les cuisses, il a pu s'appliquer à un combattant habitué à porter cette protection. |
DAUVIN | Origine bretonne. Le dauphin, animal marin, se dit DOFIN. Des altérations en font DAUFIN et DAUVIN. |
DEBUSSCHERE | Origine toponymique. La ville de BUCHERES dans l'Aube était BUXERIE en 1164, d'où le sens de buxeraie, endroit planté en buis. DEBUSSCHERE se traduirait par de la buxeraie. |
DELBAERE | Est la forme flamande pour DELEBARRE; d'origine toponymique il a concerné une personne provenant d'un endroit appelé LA BARRE, c'est-à-dire probablement une maison entourée d'une clôture de branches entrelacées. |
De LUCA | LUCA semble dérivé de LUC dont l'étymologie contient les notions de lumière et de pureté. |
DENIEL | Autre forme de Daniel signifiant soumis au jugement de Dieu. DANIEL fut l'un des prophètes. |
Des DESERT | Origine toponymique. La notion de désert s'appliquait couramment aux endroits inhabités où se sont établis des ermites bretons. |
DONNART | Origine bretonne. Evolué de DONERTH, il contient NERZ, force, et DON, homme ou DUE, Dieu. Il signifie homme fort voire homme qui détient sa force de Dieu. |
DOREL | On peut penser à un diminutif français formé sur l'aphérèse DORE de THEODORE par exemple. Néanmoins, il n'est pas impossible d'imaginer un diminutif en EL du breton vannetais DOR, eau, ruisseau. |
DROLEC | Origine bretonne. Altération de DRAOULEC, il pourrait qualifier une personne particulièrement attirée par l'équipement ménager. |
DROUET | Est diminutif d'un nom germanique dont le radical est DROG, combat. A ce titre, il s'appliquait à un combattant |
DUCLOS | Origine toponymique française. On désigne par CLOS un terrain fermé, enclos. |
DUHOUX | Origine toponymique française. Il s'est appliqué à une personne habitant une houssaie. |
DULIEU | Origine toponymique française. Sans doute s'agit-il d'un lieu particulier et dont la spécificité serait reconnue. |
DUNKERLY | Origine incertaine. |
DUPONT | Origine toponymique française. Surnom donné à une personne habitant près d'un pont, d'où la fréquence de cet anthroponyme. |
ENCRENAZ | D'origine savoyarde, il s'est appliqué à quelqu'un qui était originaire de la vallée de la Crenne en Savoie. |
ETIENNE | Il vient du grec STEPHANOS, couronné. |
FABLET | En vieux français, un discours était appelé FABLE d'où peut-être ce surnom pour une personne aimant discourir. |
FAURE-DUMONT | Dans les régions parlant la langue d'oc, le FAURE était le forgeron. Le deuxième composant est ici d'origine toponymique française et contient MONT au sens que nous lui connaissons aujourd'hui. |
FAVE | Origine incertaine. Ce peut être une mutation de PAVE, toponyme pour voie romaine; ce peut être un dérivé de FAV, fève, de FAU, hêtre ? |
FERREC | Origine bretonne. A servi pour surnommer une personne aux grosses chevilles. |
FIQUET | Cette variante du mot FICHET s'appliquait, comme ce dernier, pour décrire une personne au caractère entier. Il vient de FICHE au sens ancien de pieu en fer. |
FORJONEL | Origine française. Est un diminutif de FORGEOT qui désignait le ferronnier. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1762. Egalement un François-Marie FORJONEL, canotier sur le canot de sauvetage de LAMPAUL, le 25 janvier 1873 au cours d'une intervention sur l'EMPEROR. |
FORMENT | Origine française. Issu par métathèse du O et du R de FROMENT, il a été attribué comme surnom à quelqu'un qui avait les cheveux blonds (comme les blés). |
FORNY | Origine toponymique. Se réfère à l'endroit où était édifié un four banal. |
FOULON | Nom de l'ouvrier conduisant une machine à fouler le lin, la toile. |
FOUQUET | Diminutif d'un nom d'origine germanique qui a pour radical FULC, peuple. |
FRANCES | Est une forme bretonnisée de François. Il a pour origine le francique FRANK, libre. |
FRESIL-LEROY | Le premier composant pourrait être en rapport avec l'adjectif, vieux français FRES, vis, ardent. Il serait alors devenu surnom muni de ce même sens. Il est probable, par ailleurs, que les LEROY soient les descendants de champions plutôt que de rois au sens où on l'entend aujourd'hui. |
GAILLARD | Ce surnom, plutôt péjoratif, fut attribué à quelqu'un de gai, de joyeux. |
GARNIER | Origine germanique. Il est évolué de WARIN-HARI et se traduirait par peuple qui abrite, qui protège. |
GARROY | A probablement une origine germanique basée sur le radical WARAN, garer, mettre à l'abri. |
GAUTIER | Origine germanique.Vient de WALD-HARI au sens du peuple qui gouverne. |
GEISTDOERFER | Origine indéterminée. |
GELBON | Origine incertaine, à moins que ce soit une déformation de GELDON comportant GELD, redevance. |
GENDROT | Origine française. Est un diminutif de gendre. |
GENTIL | Origine française. Au Moyen-Age, ce terme qualifiait une personne noble, vaillante. |
GERARD | D'origine germanique, il contient GAIRU, lance et HARD, fort. Il se traduirait par bon lancier. |
GERMAIN | Contient la même racine latine que GERMER; il se traduirait par personne du même sang. |
GESTIN | Origine bretonne. Est issu de la même racine que le français ETIENNE. |
GICQUEL | Origine bretonne. Contraction de IUDICAEL, il comprend IUDIC, diminutif de IUD, seigneur, et de HAEL, noble, généreux. IUDICAEL était le fils de IUDHAEL, noble seigneur. |
GIFFARD | Origine française.Surnom attribué à titre péjoratif à un joufflu. |
GILLET | Diminutif de GILLES dont l'étymologie, d'origine germanique, est GHIL, otage. |
GOASDOUR | Origine toponymique bretonne. Se compose de GWAZH, ruisseau et de DOUR, eau. |
GODARD | Origine germanique. Se compose de GUD, Dieu, et de HARD, fort, et se traduirait par fort comme Dieu. |
GONIN | le germanique HUGON, dérivé de HUG, esprit, intelligence, a pour aphérèse GON muni d'un sens affectif. GONIN est un diminutif de ce dernier. |
GONTHARET | Diminutif de GONTHARD, terme germanique composé de GUND, guerre et HARD, fort. Il s'appliquait à un solide guerrier. |
GOTHEL | Probable diminutif du germanique GODO, Dieu. |
GOUERE | Origine bretonne. Ainsi surnommait-on, parfois, une personne née au moins de juillet (miz gouere en breton). Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1704. On retrouve un René GOUERE, canotier sur le canot de sauvetage de LAMPAUL, le 25 janvier 1873 au cours d'une intervention sur l'EMPEROR. |
GOULARD | Origine française. Surnom conféré à une personne qui mange beaucoup et vite, un glouton. |
GOURMELON | Origine bretonne. Comprend HAELON, sourcils, et l'adjectif GOURM, brun; il qualifiait quelqu'un aux sourcils bruns. |
GOURVENNEC | Origine toponymique bretonne. Il contient une mutation de MENEC, devenue MAENEG, lieu pierreux, et le superlatif GOUR. Il signifie endroit très pierreux. |
GRENAT | Origine française. Les boutons de peau, fréquemment appelés grains, ont conduit à des surnoms y faisan référence; c'est le cas probablement pour GRENAT. |
GRUNWEISER | Nom d'origine germanique comprenant WEIS, blanc. |
GUEDES | Probable origine germanique. Il serait alors fondé sur le radical GUED, chasse. |
GUEGUEN | Origine bretonne. Noté anciennement UICON, il s'adressait à un combattant victorieux ou à un solide combattant. |
GUENNEC | Origine bretonne. Contient le radical GWENN, blanc, pur, sacré et signifie très pur. Il perpétue le nom de Saint Gwenneg ou Gwennog né et mort en Bretagne (en 717). |
GUERMEUR | Origine toponymique bretonne. Il se compose de GUER, aulnaie et MEUR, grand, important. Il désigne la grande aulnaie. |
GUILLOT | Origine germanique. Ses composants sont WILL, volonté et HELM, casque. Contraction de GUILLAUME, il s'appliquait, comme lui, à un combattant volontaire et déterminé. |
GUYADER | Origine bretonne. Il désignait le tisserand. |
HACHER | Bien que peu courant, ce nom pourrait avoir été attribué à celui qui utilisait la hache pour son travail. |
HELIES | Cette forme bretonnisée de Elie se réfère par son intermédiaire à l'origine hébraïque EL YAH, Seigneur Dieu. |
HELLEQUIN | Pourrait venir du breton HAELGUEN composé de HAEL, noble, généreux, et de GWENN, blanc, pur, sacré. Il signifierait alors homme d'une générosité pure. |
HENAFF | Origine bretonne. Est le superlatif moyen-breton de HEN, vieux ancien. Il désignait l'aîné. |
HENRY | Origine germanique. Composé de HAIM, maison, toit et RIC, roi, puissant, il se traduirait par maître de la maison. |
HERE | Origine bretonne. Il peut être surnom d'une personne née en octobre (miz here) ou dériver de HEZRE, pacifique. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1687. On retrouve un Charles HERE, brigadier sur le canot de sauvetage de LAMPAUL, le 25 janvier 1873 au cours d'une intervention sur l'EMPEROR. |
ITHIER | Evolué du germanique ID-HARI, il avait probablement le sens de travailleur courageux. |
JACOB | Origine hébraïque, il signifierait protégé de Dieu. |
JEZEQUEL | Origine bretonne. Est une évolution de JUDICAEL, nom expliqué à GICQUEL dont il est l'équivalent. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1686. |
JOUSSET | Est un diminutif français de JOSSE, nom de saint issu de IUDOC, dont le nom veut dire homme d'une grande noblesse de cœur, de grande générosité. |
KERAUTRET | Origine toponymique bretonne. Contient KER, maison, village, hameau et AUTRET, forme ancienne de ALTRET, allié par nécessité. |
KERDREUX | Origine toponymique bretonne. Ker, ville, village, est associé à DREUX qui signifie de travers mais aussi sous la forme TRU, misérable. KERDREUX était le village à DREUX. |
KERMAIDIC | Origine toponymique bretonne. Le composant de KER, ville, village, est MAIDIC, transcription francisée de MEDIC. Ce dernier, en rapport, avec BIZ MEUD, pouce, pouvait surnommer une personne de petite taille. |
KERNOA | Origine toponymique bretonne. Il est composé de KER, ville, village, et d'une forme bretonne ancienne du nom biblique de NOE. Celui-ci vient du gaulois NAUDA, marécage, zone humide. |
KERROS | Origine toponymique bretonne. Les composants en sont KER, ville, village, et ROS, colline. |
KISS | Origine incertaine. |
LAFORET | Origine toponymique française. A été attribué à quelqu'un qui habitait dans ou près d'une forêt. |
LAGADEC | Qualifie, en Breton, une personne qui a de grands yeux (LAGAD). |
LALOUER-BOUCHER | L'agglutination de l'article défini et du breton ALOUER, bailli, a conduit à ce nom de personne signifiant le bailli. |
LAMOUR | Nom français résultant de l'agglutination de l'article défini et de AMOUR au sens actuel du terme. |
LANILIS | Origine toponymique bretonne. Est une contraction de LANN AN ILIZ, l'ermitage ou la lande de l'église. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1708. |
LE BARS | Nom breton du ménestrel, du ménétrier. |
LE BRAS | Origine bretonne. Il signifie le grand. |
LE BRIS | Origine bretonne. Ainsi était parfois surnommée une personne qui avait des tâches de rousseur. On retrouve un Théodore LE BRIS, patron sur le canot ANAIS de Lampaul lors d'une intervention sur le vapeur LE NICOLAS en 1904, décoré de la légion d'honneur. |
LE COCQ | Surnom en rapport avec le coq, animal de basse-cour. |
LECOINTRE | Origine bretonne. Est une variante de LE COENT, surnom attribué à une personne belle au sens probable d'élégante. |
LE DISEZ | Origine bretonne. Composé du préfixe privatif Di et de SEZ au sens probable de demeure, de maison, il a pu s'appliquer à une personne errante, peut-être à un vagabond. |
LE GALL | Origine bretonne. Il désignait l'étranger, le français, le gaulois. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1688. On trouve un Jean-Marie LE GALL, sous-patron, venant du Stiff et un Jean-Louis LE GALL, sauveteur du Stiff, lors de la tragédie du DRUMMOND CASTLE. |
LE GOFF | Origine bretonne. S'appliquait au forgeron. |
LE GUEN | Origine bretonne. Il a sens de blanc, de pur, de sacré. |
LE HIR | Origine bretonne. Signifiant long, il a servi à surnommer une personne de grande taille et longiligne. |
LE LANN | Origine toponymique bretonne. AL LANN doit être considéré ici au sens de lande. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1770. |
LE LOUET | Origine bretonne. Ce qualificatif a été attribué à des personnes auxcheveux gris. . Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1687. |
LE MITH | A l'époque gauloise, le chat était appelé MITTE d'où ce surnom attribué à une personne chez qui on avait découvert une spécificité de l'espèce féline peut être l'hypocrisie. |
LE MOAL | Origine bretonne. Il s'appliquait au chauve. |
LE MOAL-MALGORN | Le premier composant est expliqué ci-dessus. MALGORN est une variante de MALIGORNE, lui-même nom breton du colimaçon et de l'escargot. |
LE NORET | Origine bretonne. Il s'agit d'une variante francisée de AN ENORET, l'honoré. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1736. |
LE NORET-MAUNOIR | Le premier composant est expliqué ci-dessus. MAUNOIR apparaît comme une traduction du breton MAUDU contenant MAU, jeune homme, serviteur et DU, noir. S'il était d'origine française, MAUNOIR se traduirait par mauvais noir comme MAUBLANC se traduit par mauvais blanc. |
LE PERSON | Origine bretonne. On appelle ainsi le curé, le recteur. |
LERICHE | Origine française. Résulte de l'agglutination de l'article et du mot RICHE au sens actuel du terme. |
LE ROUX | Surnom fréquemment attribué à une personne aux cheveux roux. |
LE SIN | Origine bretonne. Le nom SEN, ancien, vieux, est devenu SIN précédé de l'article français. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1689. |
LE SOMMIER | Origine française. On appelait SOMMIER ou SOUMIER le propriétaire ou le gardien des bêtes de somme. |
LE VAILLANT | Origine française. Etait souvent attribué à un vaillant combattant. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1686. |
LE VEN | Origine bretonne. Il nous semble devoir être considéré au même sens que le suivant, l'article ayant été dissocié du nom. |
LEVEN | Origine bretonne. En Vannetais, LAOUEN devient LEWEN voire LEVEN au même sens de joyeux, de gai. |
LE VINE | Origine bretonne. Doit sans doute être considéré comme une forme francisée de LE VEN. |
LOUET | Origine bretonne. Etait attribué comme surnom à quelqu'un qui avait les cheveux gris. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1687. Egalement un François-Michel LOUET, canotier sur le canot de sauvetage de LAMPAUL, le 25 janvier 1873 au cours d'une intervention sur l'EMPEROR. |
LUCAS | Origine française. Est un diminutif de LUC dont l'étymologie se réfère à des notions de clarté et de lumière . Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1746. On trouve un Yves LUCAS, sauveteur, venant du Stiff, lors de la tragédie du DRUMMOND CASTLE. |
MADEC | Origine bretonne. Bâti sur le radical MAD, bon, il s'est appliqué à une personne généreuse et faisant preuve d'une très grande bonté. |
MALGORN | Origine bretonne. Se comprend comme variante de MALIGORNE, lui-même, nom du colimaçon, de l'escargot. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1686 . On trouve un Marc MALGORN, un Michel MALGORN et un Venant MALGORN, sauveteurs du Stiff, lors de la tragédie du DRUMMOND CASTLE. Un François MALGORN, pilote du canot de Lampaul, lors d'une intervention sur le JARNAC de Liverpool le 8 janvier 1892. |
MALGORN-AUFFRET | Les deux noms sont expliqués plus haut. |
MALGORN-CASSEAU | Les deux noms sont expliqués plus haut. |
MALGORN-PERREAUX | Le premier composant est expliqué plus haut. PERREAU (X) fait partie des nombreux diminutifs de PIERRE, nom de personne. |
MARC | Muni dès l'origine de cette écriture, le nom de personne MARC se réfère à l'Evangéliste MARC. Il arrive néanmoins que la forme MARC soit une fausse graphie du breton MARC'H, cheval, chevalier. |
MARCHADOUR | Origine bretonne. On appelait ainsi le marchand (AR MARC'HADOUR). |
MARCHAL | Contraction de MARECHAL qui vient d'un ancien MARHSKALK; il désignait la personne qui était chargée de soigner les chevaux. |
MAREC | Origine bretonne. Se rencontre régulièrement comme contraction de MARC'HEG, chevalier, cavalier. |
MARTIN | Origine française. Vient de MARTINUS, dérivé lui-même du nom du Dieu MARS MARTIUNS qui fut le célèbre Evangélisateur de la Gaule. |
MARTY | Origine française. Diminutif de MARTIN. |
MASSON | Cette autre orthographe du mot maçon résulte de son écriture MAC-ZON en moyen-breton. |
MAUNOIR | Est expliqué plus haut. Voir LENORET MAUNOIR. |
MELL | Origine bretonne. Cette orthographe correspond à l'adjectif MELL, très grand, très fort. |
MENGUY | Origine bretonne. Les composants en sont ki, chien, symbole du guerrier, et MAEN, grand, puissant. Il pourrait se définir par puissant guerrier. |
MERMET | Origine française. Le mermet désignait le dernier né, le tout petit. |
MESCOFF | Origine toponymique bretonne. Il désigne le champ de Goff (AR GOV, le forgeron). |
MIGNON | Il peut avoir une origine toponymique et, dans ce cas, dériver de MIGNEN, marais. Il peut aussi venir du vieux français MIGNON, mendiant puis ami. |
MIGNIOU | Origine toponymique bretonne. Est une probable fausse graphie de MINIOU, pluriel de MENEZ. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans leregistre des baptêmes d'Ouessant en 1686. On trouve un Joseph MINIOU, sauveteur, venant du Stiff, lors de la tragédie du DRUMMOND CASTLE. |
MOCAER | Origine bretonne. Comprend MAU, jeune homme, page et CAER, beau. |
MOIGNE | Désignait le manchot; ce terme emprunté au vieux français qualifiait le mutilé. |
MONTBAILLY | Origine toponymique française. Comprenant MONT au sens courant du terme et BAILLY, nom de personne avec l'acception de bailli, il localiserait la colline du BAILLY. |
MORAN | Origine bretonne. Est un diminutif vieux breton de MOR, grand, important. Il se traduirait par petit MOR. |
MORIN | Est probablement dérivé de MORINI, peuple de la mer. Le rapprochement, dans certains cas, avec le peuple des MAURES est tout à fait possible. |
MOTHAY | Origine toponymique française. Se présente, sous une autre graphie comme diminutif de MOTTE au sens de motte féodale. |
MOUGIN | Est considéré comme diminutif du nom de personne DOMINIQUE; celui-ci vient de DOMINUS, Seigneur. |
NEDELEC | Origine bretonne. Nom attribué à une personne née à Noël, NEDELEG en Breton. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1792. |
NOEL | Origine française. Nom donnée à une personne née à Noël. |
NOMBAILLAIS | Est le surnom donné au charcutier dans certaines régions dont l'Ouest et le Poitou. Ce terme se réfère au vieux français nomble, échine de porc. |
NORET | Expliqué plus haut. Voir LE NORET. Ce patronyme apparaît pour lapremière fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1736. |
NORMANT | Nom attribué dans sa nouvelle région à un homme venu de Normandie. |
OFFRET | Est une variante du nom AUFFRET expliqué plus haut. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1690. |
ORLACH | Origine bretonne. Il pourrait désigner une personne qui habitait à l'endroit où se trouvait un cadran solaire; il pourrait aussi avoir servi à surnommer quelqu'un dont le caractère, le physique ou l'occupation avait un rapport avec cet instrument. |
OVTCHNNIKOFF | Origine incertaine. |
PALLIER | Origine rendue incertaine du fait du nombre d'hypothèses plausibles. Nous en citerons deux: il pourrait être une déformation de PALLEC, basé sur le breton PAL, pelle, ou correspondre au vieux français PALIER, qui fabrique ou qui plante des pieux. |
PALLUEL | Origine toponymique. Si PALUD s'applique à un lieu humide en général en Bretagne, il désigne uniquement un marais du bord de mer. PALLUEL équivaut à petit palud. |
PASTEUR | Origine française. Nom porté, par endroits, par les pâtres dont la mission était de surveiller les troupeaux. |
PATOIS | Semble être un équivalent de PATAUD au sens de lourdaud; il signifie étymologiquement qui a de grosses pattes. |
PEGOURET | Pourrait être un diminutif du vieux français PEGOUX, terme dont on affublait volontiers une personne un peu sotte, un peu niaise. |
PELTIER | Origine française. On appelait ainsi l'artisan qui travaillait les peaux pour en faire des vêtements en fourrure. |
PELLETIER | Origine française. Cette variante du précédent en a le même sens. |
PENAUD | Probable origine toponymique bretonne. Comprenant alors PEN, tête, bout, extrémité, et AOD, falaise puis grève, il désigne l'extrémité de la falaise. |
PENLAND | Origine toponymique bretonne. Il contient PENN, tête, extrémité, sommet et désigne ici l'extrémité de la lande. |
PENNEC | Origine bretonne. Il a pu s'appliquer comme surnom à quelqu'un qui avait une grosse tête ou à quelqu'un de têtu. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1686. On trouve un Jean-Louis PENNEC, sauveteur, venant du Stiff, lors de la tragédie du DRUMMOND CASTLE. |
PERES | Origine bretonne. Dérivé féminin de PER, forme bretonne du nom de personne PIERRE. |
PERHIRIN | Origine bretonne. Le pèlerin s'appelait en breton PERC'HERIN dont PERHIRIN apparaît comme variante au même sens. |
PERON | Remonte au cas-régime PETRONEM de PIERRE; il en conserve a priori une signification de protecteur. |
PERREAUX | Nom expliqué plus haut. Voir MALGORN-PERREAUX. On trouve un Michel PERREAUX, sauveteur, venant du Stiff, lors de la tragédie du DRUMMONDCASTLE. |
PERSON | Origine bretonne. On appelait ainsi le curé de la paroisse ou le recteur. |
PERTHUIS-MOIGNE | Origine française. Au Moyen-Age, le mot PERTUIS s'appliquait à une tanière, à un trou, à un défilé, à un puits. MOIGNE, deuxième composant est expliqué à MOIGNE. |
POULHAZAN | Origine toponymique bretonne. Cette forme évoluée de POULCAZAN comprend POUL, mare, trou d'eau, et le nom de personne CAZAN, diminutif de CAZ. Ce terme moyen breton découle de CATH, combattant. |
PRONOST | Variante de PROVOST, nom breton du prévôt, officier de justice. |
QUANTIN | Semble provenir du latin QUINTINUS, le cinquième né de la famille. |
QUELEN | Origine toponymique bretonne. Il concerne le houx, la houssaie. |
QUEMIN | Origine bretonne. Habituellement écrit QUEMENT puis KEMENT, il a pu être utilisé comme surnom pour quelqu'un réputé avoir tant (voire toutes) de qualités. |
QUINQUIS | Origine toponymique bretonne. Il s'agissait d'une maison fortifiée,entourée d'une haie de branchages appelée PLESSE en Français. |
RADTKE | Origine incertaine. Il faut noter l'existence du germanique RAD, conseil. |
RAYNAUD | Origine germanique. Issu de RAGIN-WALD, contenant donc conseil et unenotion de gouverner, il se traduirait par chef de bon conseil. |
RAZON | Equivalent de RATHON, ce pourrait être le cas-régime du germanique RAT, conseil. |
RENAN | Origine celtique. Il est diminutif en AN de ROEN, royal. On le trouve comme éponyme de Locronan et St Ronan. |
RENDU | Origine française. Au Moyen-Age, un RENDU était un moine. |
RICHARD | Origine germanique. Contenant RIK, roi, et HARD, dur, fort, ils'appliquait à un roi fort. |
RICORDEL | Est une variante issue d'une prononciation localisée de RICARDEL. Celui-ci apparaît comme diminutif de RICARD qui équivaut, pour le Sud, à RICHARD, roi fort. |
RIGA | Cette variante de RICA, par adoucissement du C en G correspond, comme ce dernier, à RICARD (Voir RICORDEL); la consonne finale a été amuï lors de la prononciation. |
RIOU | Origine bretonne. Diminutif du vieux breton, RI, roi, il désignait le petit roi ou le fils d'un roi. On trouve un Jean-Alexis RIOU, sous patron et un Jean RIOU, sauveteur de Lampaul, lors de la tragédie du DRUMMOND CASTLE. Un Alexis RIOU, sous-patron du canot Anaïs en 1904. |
ROCHER | Origine toponymique française. Le sens en paraît évident. |
ROGER | Origine germanique Composé de HROD, gloire et GARI, lance, il s'adressait à un glorieux lancier. |
ROLLAND | Origine germanique. Il contient HROD, gloire, et LAND, domaine, et pourrait se rapporter à quelqu'un qui faisait la gloire d'un domaine. |
ROLLAND-CAMPION | Nom composé. Voir ROLLAND et CAMPION, champion. |
ROLLET | Origine germanique. Est un diminutif du nom RAOUL dont l'étymologie renferme RAD, conseil et WULF, loup. |
ROTH | Origine germanique. Issu de HROD, gloire, il a été utilisé comme nom valorisant un homme glorieux. |
ROUXEL | Diminutif de ROUX, surnom d'un homme aux cheveux roux |
SALAUN | Forme bretonne de SALOMON, issu de SHALOM, paix et caractérisant une personne pacifique. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1689. On retrouve l'Abbé SALAUN, Président du Comité Local de la S.N.S.M. et curé-doyen d'Ouessant en 1904, signant des sorties de mer. |
SAULAIS | Origine toponymique française. Détermine un endroit où le saule pousse en abondance, une saulaie. |
SAVINA | Est sans doute une forme féminine de SAVIN et équivaut à SABINA, variante de SABINE. Une ancienne peuplade du centre de l'Italie s'appelait les SABINI,d'où SABIN ou SAVIN, membre de cette tribu. |
SCOUARNEC | Origine bretonne. Construit sur le radical SKOUARN, oreille, il désignait une personne aux grandes oreilles. |
SEGUR | Origine toponymique française. Vient du latin SECURUS, sûr, et s'appliquait à un château fort. |
SIMON | L'origine de ce nom est hébraïque; il s'appliquait à celui qui avait été exaucé. |
STEMPELL | Origine incertaine. |
STEPHAN | Origine française. Vient du latin STEPHANUS qui a aussi donné ETIENNE et qui veut dire couronné. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1687. On trouve un Hippolyte STEPHAN, sauveteur de Lampaul, lors de la tragédie du DRUMMOND CASTLE. Egalement un Michel STEPHAN, canotier sur le canot de sauvetage de LAMPAUL, le 25 janvier 1873 au cours d'une intervention sur l'EMPEROR. |
TANGUY | Origine bretonne. Il contient TAN, feu, et KI, chien, guerrier, il s'appliquait à un guerrier puissant. |
THEPAUT | Origine germanique. Formé de THEUD, peuple, et de BALD, audacieux, il désignait le représentant d'un peuple audacieux ou l'audacieux d'une population. |
THEPAUT-CALVEZ | Le premier élément est expliqué ci-dessus. Le breton CALVEZ concernait le charron, le charpentier. |
THIRION | Ce nom dérive de THIERRY dont l'étymologie germanique se réfère à THEUD, peuple et à RIK, roi. Il se traduirait par roi du peuple. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1766. Egalement un Auguste THIRION, canotier sur le canot de sauvetage de LAMPAUL, le 25 janvier 1873 au cours d'une intervention sur l'EMPEROR. |
TICOS | Origine toponymique bretonne. TI COS, ancienne maison (an ti kozh). On trouve un Venant TICOZ, sauveteur, venant du Stiff, lors de la tragédie du DRUMMOND CASTLE. |
TOUDIC | Origine bretonne. Représente un diminutif de TOUD, hibou, il pouvait surnommer une personne que l'on qualifierait de taciturne. |
TOULAN | Origine toponymique bretonne. Contenant TOUL, trou, et LAN, lande, il détermine soit un trou dans la lande, soit l'entrée dans la lande. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1706. |
TREBAUL | Origine toponymique bretonne. Avant d'être la subdivision d'une paroisse, TRE s'appliquait à un groupe de maisons dans un lieu cultivé. Le nom de personne PAUL vient du latin PAULUS, pauvre, chétif. TREBAUL se traduit par hameau à PAUL. |
TREGUIER | Origine toponymique bretonne. Se disait TRECHER en vieux breton et vient de TRICOR, les trois armées. |
TRIOLET | Pourrait venir du latin et désigner un endroit qui avait un rapport avec le trèfle. Au Moyen-Âge, le triolet était un ornement en forme de trèfle et, aussi, une sorte de danse. |
TROMBETTA | Pouvait être le surnom d'une personne qui jouait de la trompe ou de la trompette. D'ailleurs trompe se disait aussi TROMBE au Moyen-Âge. |
TROMEUR | Origine toponymique bretonne. TRO (TRAON, aujourd'hui) désignait une vallée et MEUR signifiait grand, important. TROMEUR se traduirait par grande vallée. |
TUAL | Origine bretonne. Autre forme de TUDWAL, il signifie peuple valeureux. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1686. On trouve un Yves-Marie-Joseph-Henri TUAL, sauveteur de Lampaul, lors de la tragédie du DRUMMOND CASTLE. Egalement un Paul TUAL, canotier sur le canot de sauvetage de LAMPAUL, le 25 janvier 1873 au cours d'une intervention sur l'EMPEROR. |
VAILLANT | Origine française. Surnom d'une personne robuste. Ce patronyme apparaît pour la première fois dans le registre des baptêmes d'Ouessant en 1686. On trouve un Jean-René VAILLANT, sauveteur de Lampaul, lors de la tragédie du DRUMMOND CASTLE. |
VALLA | Origine toponymique française. Cette variante de VALAT désigne, comme lui, la vallée. |
VIDAMENT | Probable origine française. Il désignerait alors celui qui avait en charge une vidamée, terme employé parfois au Moyen-Âge pour une juridiction. On trouve un Rolland VIDAMENT, sauveteur lors de la tragédie du DRUMMOND CASTLE. |
VEILLARD | Origine française.S'appliquait à celui qui veillait, au veilleur. |
VIEUSSE | Bien que l'origine soit incertaine, il nous semble possible d'y voir une variante de VEUSSE issue par mutation de BEUSSE, buis, buxeraie. |
VORUZ | Origine bretonne. Pourrait être soit une forme mutée de BOC?H RUZ, nom du rouge-gorge, soit une variante de MAORUZ, jeune homme aux cheveux roux. |
WERTHER | Equivalent probable de WALTER et d'origine germanique, il contient WALDAN, diriger, et HARI, dur, fort. Il se traduirait par bon gouvernant ou par issu du peuple qui gouverne. |